Des Sferiens au pays des Merveilles

L'école 42, où se déroulait Scala.IO, nous a tout de suite mis dans l'ambiance: que des barbus partout, attifés de T-shirt geek autant colorés que variés.
Après récupération des goodies (we lov'em) et un rapide passage au buffet croissants, nous nous sommes rendus à la première conférence: « Failure, The good parts » animée par du très grand Victor Klang (« Lengend Of »). Il a fixé les bases de la conférence: il s'adresse bien à des programmeurs de haut niveau en expliquant que de toute manière, toute application aura des erreurs, qu'elles soient hardware ou software (en dire plus serait spoiler).
[br] Nos routes se sont séparées après cette première conférence, Alexis est parti assister à un workshop initiatique autour d’AngularJS, Bower, Grunt, Scala et Play! Framework alors qu’Adrien est resté afin de voir les conférences sur Akka et Spray.
1er jour
Alexis
Le workshop avait un bon fil rouge : construire une application de paris avec les technologies mentionnées plus haut en 3 heures.
Le workshop était audacieux voire même un peu trop. Car au bout des 3 heures, nous commencions seulement à bien rentrer dans le détail de Play! Framework. J’avoue, je suis resté un peu sur ma faim même si tout le workshop est disponible sur GitHub avec du wiki.
Adrien
Les conférences sur Akka et Spray m’ont ouvert les yeux quant aux réelles possibilités de Scala: ces frameworks sont vraiment très complets, élégants et permettent de créer des applications hautement scalables (adj. [Informatique] Signifiant qu'une application pourra grandir sans accrocs). Ok, c'est ce qu'ils nous répètent sans arrêt sur TypeSafe: reactive, scalable,... Mais quand j'ai eu l'occasion de voir la facilité avec laquelle ils résolvaient (les speakers) des problèmes m'ayant donné du fil à retordre en entreprise, je me suis laissé séduire et ai décidé d'essayer moi même dans des projets personnels et didactiques.
Nous pensions, maintenant, connaître presque tout du Scala. Après tout, nous avions réussi avec brio le cours sur Coursera, lu le livre Programming in Scala de Martin Odersky... Nous étions assez confiant d'avoir un bon niveau. Nous allions malgré tout être surpris... [br] [br]

Shapeless: fancy types for generic programming

Dans l’après-midi, nous nous sommes rendus au workshop d'un très grand Monsieur: Miles Sabin. Cet homme a révolutionné notre vision du Scala en nous démontrant les possibilités de son framework: Shapeless. Il jouait avec les types de données, les variables implicites, les fonctions, le langage Scala lui même, avec une telle facilité que nous nous sentions tel un pigeon jouant aux échecs avec Kasparov.
Cela n'a fait que nous fasciner encore plus: nous n'avions aucun soupçons sur les possibilités aussi poussées de Scala! Cela nous a enthousiasmé et encouragé à faire le nécessaire pour maîtriser le langage.
La suite fût sur le même ton: « Effective Actors » de Jaime Allen était une conférence basée sur le livre éponyme. Celle-ci nous a donné les patterns de développement recommandés par Typesafe.
La dernière conférence de cette première journée s'adressait à des développeurs de notre niveau: des tricks and tips pour le plain old Scala.
La journée n'était cependant pas terminée: Zengularity (anciennement Zenexity) invitait tous les participants à une soirée au centre de Paris. Le temps de repasser à l’hôtel déposer les goodies (we still lov'em), RER, metro, hop, nous y voilà. Nous avons eu l'occasion de discuter avec Andy Petrella, un mathématicien belge et Scala enthusiast lui aussi. Ce dernier nous a appris qu'il allait devenir Certified TypeSafe Trainer, ce qui signifie qu'il allait pouvoir donner des cours pour TypeSafe. Épuisés, nous ne l'avons pas fait long et sommes rentrés à l'hôtel après nous être restaurés. [br] [br]

2ème jour

Le lendemain, nous sommes retournés à l'école 42 (vous ai-je parlé des salles de 200m² remplies d'iMac 27”?) et avons profité de la première conférence donnée par Sadek Drobi, lead développeur de Play! Framework 2.0. Celui-ci nous a parlé des étapes par lesquelles le framework était passé avant sa release officielle. Cette conférence était fort intéressante et enrichissante d'expérience.
De bonne humeur pour la journée, nous avons poursuivi par une conférence intitulée “De Maven à SBT”, mettant en avant les avancées faites par SBT (Simple Build Tool) depuis Maven. S'en suivi “Let the types set you free”, expliquant comment utiliser Scalaz (librairie permettant de faire du pure fonctionnel en Scala). Encore une fois, nous nous sommes heurtés à notre propre ignorance: le speaker part-il une autre langue ? (oui, bon, il parlait en anglais, mais considérons qu'il ne s'agit pas d'une autre langue...). Ce qui nous a encore une fois démontré les possibilités énormes du Scala... (Adrien: des étoiles jaillissaient de mes yeux lors du workshop sur Shapeless).
Après un petit casse croute, nous avons assisté à la conférence sur Gatling 2, un outil de stress test au DSL fort attrayant. La suite fût le traitement de Big Data en Scala. C'était plus du Big Data que du Scala. Nous y avons appris l'existence d'Algebird (développé par twitter) et de Storm, un framework permettant de traiter les données en stream. La dernière conférence avant de rentrer fût une conférence plus terre-à-terre donné par les Luxembourgeois de chez InTech. Ces derniers ont créé une application lors d'un concours organisé par TypeSafe visant à simuler une course automobile grâce à Akka. Nous y avons vu une application complète tournant sur Akka, et cela fût fort enrichissant également car nous avions besoin de concret, après toutes les couches d'abstractions et autres patterns que nous avions appris durant ces deux journées.
La meilleure conclusion que nous voyons à cet article serait de dire qu'en mangeant le soir même, juste avant de prendre le train, nous nous sommes dit qu'il fallait absolument rapporter tout ce que nous avons appris au Luxembourg afin de simplifier la vie des développeurs et de voir leurs yeux briller tels les nôtres durant cette fantastique expérience. 
Adrien Cominotto (@adriencominotto)/ Alexis Vandendaele (@_xi_ )
 Source des photographies :

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